Avec cet épisode, The Leftovers fait déjà un premier pas vers une réponse en se concentrant surtout sur la famille Garvey - je demande le père, le grand-père et le fils ! - à qui on commence à voir apparaître des liens. Et si la mission que s'est donné Wayne (une intrigue à l'origine d'un bon rebondissement à la fin d'ailleurs) n'est en fait pas si différente de celle de Kevin-le père ? Et si ce dernier n'était pas si fou que ça ?

Comme la plupart des "centrics" dans cette série, il y a toujours la scène de fin qui met le doute et qui montre un changement significatif pour un des protagonistes. Ici, Kevin-le fils qui décide d'ouvrir un mystérieux magasine. A se demander s'ils ne sont pas tous en train de devenir fou dans cette affaire.

En dehors de ça la bande-son était vraiment grandiose, elle transcrivait parfaitement par exemple l'état d'esprit de Kevin-le père entre sa bonté naturelle d'une part (visible avec sa petite-fille ou avec son fils qu'il prend dans ses bras alors qu'il retournait se faire enfermer) et sa folie d'autre part. Enfin, folie... présumée. L'épisode joue vraiment avec nos sens, parfois est à la limite de la compréhension. Il y a déjà ce magasine qui réapparaît de nulle part, le chien qui sort d'on-ne-sait-où, la suite de flash de Kevin-le fils lorsqu'il sort la nuit (quelqu'un a compris l'histoire de la boîte aux lettres ?) ou le fait qu'aucun personne ne parle de la situation entre Jill et Aimee (c'est même pire vu que Kevin mentionne sa présence mais ne s'interroge pas du tout), tout est fait pour être assez déstabilisant voire incohérent. C'est parfaitement voulu et ça donne un certain effet à la série.

Après clairement cet épisode était plus chiant que les autres, pas parce qu'il était mauvais en soi, mais parce qu'il ne faisait pas apparaître les intrigues les plus intéressantes... C'est probablement l'un des moins bon avec le deuxième.

Allez on entre dans la dernière ligne droite, espérons que la saison saura envoyé du pâté dans ses derniers épisodes !